23/09 - Dimanche pluvieux...

Que fait-on quand il pleut ? on trie les photos, on se remémore, on fait le bilan...

Alors voilà :

1. Les photos


2. Les chiffres


Kilomètres parcourus : 984
Moyenne jour : 70 Km
Dénivelé moyen par jour : 417 mètres 
Dénivelé moyen, étapes normandes uniquement : 580 mètres
Etapes : 13
Pays traversés : 3
Départements traversés (en France) : 72, 61, 27, 14, 76, 62, 59

3. La vie à bord


Nous campons la plupart du temps, pas seulement par souci d'économie mais surtout pour ne pas casser l'ambiance du dehors... 

L'hotel c'est confortable et tout, mais quand on a pris le pli d'être toute la journée dehors, on n'en n'a pas envie. C'est comme un enfermement. Alors on réserve cela pour les jours où il fait mauvais, comme ce fut le cas à Dunkerque. Nous avions aussi réservé à Lille, la veille de reprendre le train, histoire de profiter de la soirée.

Pour les repas, et bien comme souvent en France, mieux vaut faire ses courses à la première supérette rencontrée, car elles se font rares, surtout si on veut éviter les grandes villes... et c'est pareil en Belgique. A Saint-Aubin-sur-mer, par exemple, nous n'avons strictement rien trouvé. Nous avons dûs rebrousser chemin pour trouver... un seul commerce d'alimentation ouvert (une boucherie faisant aussi dépôt de pain).

4. La "maison"


Transporter sa maison sur un vélo demande un peu d'organisation si on ne veut pas que çà devienne une corvée. Tout est maintenant bien rôdé. La "maison" est partagée entre nos deux vélos, toujours à peu près de la même façon :

  • Alain : la toile de tente (en petits paquets pour que les parties devant rester sèches soient à l'abri dans une sacoche), la "cuisine" (popote + ustensiles) et les outils (de quoi mettre un vélo en pièces détachées).
  • Béatrice : la pharmacie, le "placard de la cuisine" pour le récurrent (café, confitures, chocolat, etc...) et de la place libre pour les provisions du jour.
Nous avions chacun 4 sacoches. 2 auraient été suffisantes, mais plus de place c'est moins de "bordel". Cela évite de passer trop de temps chaque matin à tout tasser/ficeler. Et les sacoches sont mieux fermées. En cas de pluie intense, cela a son importance.

5. Le rituel


Une "maison bien rangée" c'est une chose, mais le confort du voyage passe aussi par la répartition des tâches le soir à l'étape et le lendemain matin. 

ça se passe à peu près toujours comme ça :
(on ne rigole pas...)

Le soir ... 

H : Arrivée au camping (en général vers 18 heures)

H+2 minutes : Déballage de la tente
H+5 : L'emplacement est choisi (Responsable : Béatrice)
H+7 : Le toit est dressé (R: Alain)
H+10 : Tous les piquets sont mis (R: Alain) pendant que la chambre et le tapis de sol sont installés (R: Béatrice)
H+20 : Les matelas sont gonflés, les duvets déroulés (chacun pour soi...)

H+30 : Douche
H+45 : Repas
H+90 : Ricoré + pain + chocolat
H+100 : Vaisselle (2 assiettes, une popote, 2 couverts, ...)
H+105 : Toilette
H+110 : Blog (R: Alain)
H+150 : Clic ! au lit.

... Et le matin, 

H : Réveil ! (en général vers 7h30)
H+15 : Petit déjeuner
H+45 : Démontage de la tente, rangement des sacoches
H+60 : Toilette
H+80 : Départ

6. Le "mot de la fin"


La Normandie, le Pas-de-Calais sont des régions peu touristiques... ou du moins le tourisme y est très diffus. Les immenses stations balnéaires et les grandes plages du nord ne génèrent pas de grandes concentrations. C'est un peu plus animé dans le prolongement Belge du littoral. La station balnéaire "De Panne" nous a donné un avant goût d'Ostende... que nous avons préféré éviter !

Nous sommes passés assez rapidement à Bruges et à Gand. Non que ces villes ne soient pas intéressantes, mais les visites dans les lieux touristiques, c'est pas notre truc... Nous avons préféré, et de loin, rouler le long des canaux, flâner, s'arrêter, repartir, revenir en arrière faire une photo, regarder autour de nous les gens vivre...

Nous avons particulièrement apprécié la qualité des réseaux cyclables belges et hollandais, évidemment, mais aussi le civisme des usagers de la route. La France a encore beaucoup de progrès à faire, même si cela progresse doucement.

Les nombreuses rencontres et échanges, y compris en France, montrent que le vélo entre progressivement dans le paysage et dans les esprits : croiser des voyageurs n'est plus si rare. La vue de cyclistes roulant sur des vélos chargés comme des ânes ne suscite plus les moqueries ou les quolibets, mais l'admiration ou l'envie. Le tourisme à vélo est reconnu et davantage organisé (et pas que sur "la Loire à vélo" : voir la véloroute du lin, entre Fécamp et Dieppe).

On reviendra... et même on tâchera d'aller plus loin, plus haut que tout en haut de la hollande !

Prochain voyage ? on ne sait pas encore...