19/08 - Normandie douce

Puisque notre itinéraire passe par Contilly, nous nous arrêtons au passage chez Marie-Charlotte et Pascal. Contilly est le village où Béatrice a passé son enfance. Nous ne sommes pas encore en terre inconnue ! Et moi je connais bien la route, pour l'avoir faite plus d'une fois lorsque nous nous sommes connus. Souvenirs...

Après Contilly, encore une petite côte et nous plongeons dans ce que les gens d'ici appellent "les fonds" : un pays plat, de terre pauvre, servant surtout de paturages, que la Sarthe inonde chaque hiver ou presque... Les Aulneaux, Blève, Barville, Saint-Julien-sur-Sarthe, Le Mêle-sur-Sarthe.

Après le Mêle, changement de décor : fini les routes plates, le terrain se fait plus valloné. Mais les routes sont toujours aussi tranquilles. Rien ne bouge, la campagne dort, elle est séchée par le soleil et le vent. Le relief ressemble à des vagues : faux-plat descendant, brusque montée, faux-plat descendant, brusque montée, etc...Globalement nous gagnons quand même en altitude.

Nous traversons Le Merlerault, puis Gacé. on n'aurait pas été contre un petit café avec une gourmandise, mais c'est dimanche. La campagne dort, la ville aussi.


*** De Gacé à Vimoutiers, petit trésor caché ***

Pour rejoindre Vimoutiers, nous choisissons d'éviter la D279. Si vous passez par là en vélo, on vous conseille d'en faire autant.

A la sortie de Gacé, vous restez sur la rive droite de la "Touques" (un gros ruisseau...) en prenant une tout petite ruelle entre deux maisons. Après un petit raidillon, vous vous retrouvez sur une petite route mignonne comme tout, avec vue sur l'autre versant de la vallée. Le tracé est doux, les courbes sont larges, la pente à peine perceptible, en légère descente : on dirait une ancienne voie ferrée. Dans les pâturages, c'est vaches ou chevaux. On voit souvent des haras.

Au bout d'un moment, la route se perd, devient chemin, puis sentier, puis parfois même le sentier s'évanouit. Nous frôlons les orties et roulons sur les ronces. On verra demain les pneus à plat...

Le chemin s'élargit à nouveau. Nous aurions pu continuer ainsi jusqu'à Lisieux. Mais il a bien fallu se résoudre à bifurquer vers Vimoutiers, notre étape de ce soir. Nous retrouvons la départementale pour les derniers kilomètres. Pas fâchés d'avoir pu l'éviter en grande partie.

Dans la descente, un vieux char "Tigre". La bataille de Normandie est passée par là.

Vimoutiers. Petit camping municipal entre la route et la station d'épuration. Bon, les odeurs ça va et la route est calme ce soir. Il est 21h30. La nuit tombe.

Demain : Honfleur.

Bonne nuit...

2 commentaires:

  1. On a eu le même problème, combien de villages traversés dans l'espoir d'y trouver un pain au chocolat !
    Vous en trimbalez de la vaisselle :-)
    Bisous de nous trois

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  2. Pour la vaisselle : un plat pour chauffer 2 assiettes et 2 gobrlets !

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