Ce matin on traîne un peu...On tape la discute avec le gardien du camping...
Puis on reprend la route vers Fécamp, qu'on va traverser assez vite.
A l'office de Toursime, nous récupérons une carte touristique qui nous apprend l'existence de "la route du lin", un itinéraire alterntatif à la route du littoral. La carte montre une jolie trace, avec de beaux arcs de cercles, suivant le lit d'une rivière... mmh ça sent bon l'ancienne voie ferrée !
Et effectivement : c'est une voie verte tout neuve, aux courbes et aux pentes savamment calculées, probablement au début du siècle dernier, et désormais recouverte d'une asphalte toute neuve, digne d'une autoroute.
Nous traversons d'anciens sites probablement liés à la culture du lin. Une des gares désaffectées s'appelle "Grainville-la-teinturière". Des champs de lin, on en verra surtout dans les hauteurs, et de préférence près du littoral. Il paraît que le climat local est très favorable à cette culture.
Le parcours est jalonné de tables de pique nique et de grandes "chaises longues". Tout est neuf. C'est manifestement un gros investissement.
Nous arrivons à Cany-Barville. Le centre du village est assez curieux : c'est une place carrée avec des arcades, qui ferait presque penser aux bastides anglaises de l'ancienne Guyenne.
Dans un coin, une petite terrasse accueillante... et qui voit-on attablés ? Jacques et Sylvie, les cyclo-voyageurs rencontrés sous le pont de Normandie. Pour la seconde fois, le hasard nous réunit ! magie d'une passion commune...
Nous faisons plus ample connaissance et reprenons la route ensemble.
Jacques et Syvlie sont de Vesoul (des vesuliens, vesoulois, vesouliens, ???) Manifestement très sportifs, et pas que sur un vélo. Sylvie s'occupe de tourisme à vélo pour le département et Jacques est retraité de chez Peugeot. Nous avons le même âge et "fonctionnons" pareil.
Jacques souhaite passer par Ocqueville, tout petit village où se trouve l'artisan qui a assemblé son vélo (voir http://www.hallaventure.fr/). Malheureusement, l'hôte des lieux n'est pas là. Nous visitons son atelier - l'atelier d'un passionné ! - et lui laissons un message.
Nous nous arrêtons à Veules-Les-Roses, joli petit village, assez touristique. Puis nous repartons pour Saint-Aubin-Sur-Mer, qui sera notre étape de ce soir.
"L'Isolette" est un camping comme on les aime : simple, sans autres équipements que les sanitaires, qui plus est tenu par une charmante dame. Elle nous offre une bouteille de cidre fait avec les pommes ramassées sur le camping. Ce sera pour l'apéritif !
Sauf que... Nous n'avons pas fait les courses et ici il n'y a rien. Jacques et moi repartons vers le village précédent. Nous dévalisons la boucherie-charcuterie locale, seul commerce ouvert. Mais çà ne fait pas tout : il manque encore de quoi assurer le petit déjeuner.
Au camping, un vacancier retraité vient à notre rencontre. On papote un peu, il est content, il propose à Sylvie de l'emmener au village suivant pour faire d'autres provisions. Encore une rencontre magique ! Le monde est finalement peuplé de gens bienveillants... A moins que ce ne soit le vélo qui rende optimiste ? Ou les deux...
Pendant ce temps, sa femme nous apporte des petits pains et de sachets de thé... dont nous n'avons pas besoin puisque nous sommes maintenant pourvus. Mais elle nous les offre de bon coeur...alors nous les acceptons de bon coeur !
L'Isolette porte bien son nom. La nuit est calme.
Un autre Jacques va nous aider à résumer cette rencontre vélomagique :
T'as voulu voir Honfleur et ...on n'a pas vu Honfleur (on a passé le pont de Normandie avant !)
T'as voulu voir Vesoul et... on n'a pas vu Vesoul (on a rencontré les vesoulois en chemin !)
Puis on reprend la route vers Fécamp, qu'on va traverser assez vite.
A l'office de Toursime, nous récupérons une carte touristique qui nous apprend l'existence de "la route du lin", un itinéraire alterntatif à la route du littoral. La carte montre une jolie trace, avec de beaux arcs de cercles, suivant le lit d'une rivière... mmh ça sent bon l'ancienne voie ferrée !
Et effectivement : c'est une voie verte tout neuve, aux courbes et aux pentes savamment calculées, probablement au début du siècle dernier, et désormais recouverte d'une asphalte toute neuve, digne d'une autoroute.
Nous traversons d'anciens sites probablement liés à la culture du lin. Une des gares désaffectées s'appelle "Grainville-la-teinturière". Des champs de lin, on en verra surtout dans les hauteurs, et de préférence près du littoral. Il paraît que le climat local est très favorable à cette culture.
Le parcours est jalonné de tables de pique nique et de grandes "chaises longues". Tout est neuf. C'est manifestement un gros investissement.
Nous arrivons à Cany-Barville. Le centre du village est assez curieux : c'est une place carrée avec des arcades, qui ferait presque penser aux bastides anglaises de l'ancienne Guyenne.
Dans un coin, une petite terrasse accueillante... et qui voit-on attablés ? Jacques et Sylvie, les cyclo-voyageurs rencontrés sous le pont de Normandie. Pour la seconde fois, le hasard nous réunit ! magie d'une passion commune...
Nous faisons plus ample connaissance et reprenons la route ensemble.
Jacques et Syvlie sont de Vesoul (des vesuliens, vesoulois, vesouliens, ???) Manifestement très sportifs, et pas que sur un vélo. Sylvie s'occupe de tourisme à vélo pour le département et Jacques est retraité de chez Peugeot. Nous avons le même âge et "fonctionnons" pareil.
Jacques souhaite passer par Ocqueville, tout petit village où se trouve l'artisan qui a assemblé son vélo (voir http://www.hallaventure.fr/). Malheureusement, l'hôte des lieux n'est pas là. Nous visitons son atelier - l'atelier d'un passionné ! - et lui laissons un message.
Nous nous arrêtons à Veules-Les-Roses, joli petit village, assez touristique. Puis nous repartons pour Saint-Aubin-Sur-Mer, qui sera notre étape de ce soir.
"L'Isolette" est un camping comme on les aime : simple, sans autres équipements que les sanitaires, qui plus est tenu par une charmante dame. Elle nous offre une bouteille de cidre fait avec les pommes ramassées sur le camping. Ce sera pour l'apéritif !
Sauf que... Nous n'avons pas fait les courses et ici il n'y a rien. Jacques et moi repartons vers le village précédent. Nous dévalisons la boucherie-charcuterie locale, seul commerce ouvert. Mais çà ne fait pas tout : il manque encore de quoi assurer le petit déjeuner.
Au camping, un vacancier retraité vient à notre rencontre. On papote un peu, il est content, il propose à Sylvie de l'emmener au village suivant pour faire d'autres provisions. Encore une rencontre magique ! Le monde est finalement peuplé de gens bienveillants... A moins que ce ne soit le vélo qui rende optimiste ? Ou les deux...
Pendant ce temps, sa femme nous apporte des petits pains et de sachets de thé... dont nous n'avons pas besoin puisque nous sommes maintenant pourvus. Mais elle nous les offre de bon coeur...alors nous les acceptons de bon coeur !
L'Isolette porte bien son nom. La nuit est calme.
Un autre Jacques va nous aider à résumer cette rencontre vélomagique :
T'as voulu voir Honfleur et ...on n'a pas vu Honfleur (on a passé le pont de Normandie avant !)
T'as voulu voir Vesoul et... on n'a pas vu Vesoul (on a rencontré les vesoulois en chemin !)
Que de petits bonheurs!
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