25/08 - Bagnoles-sur-mer

En partant nous faisons un détour par la station balnéaire de Fort-Mahon. Vastes avenues, grandes plages de sable fin, c'est le Nôôôrd...

De là, nous rejoignons rapidement la baie de l'Authie, que nous traversons par un chemin mauvais mais très joli. C'est comme la baie de Somme, mais en plus petit et moins touristique. Il y a même les "bunkers flottants" pour la chasse au canard. Je devrais dire "la guerre" car les pauvres volatiles n'ont à peu près aucune chance...

Comment çà marche ? devant chaque étang, il y a un abri en bois posé au fond d'une excavation, avec une meurtrière ouvrant directement sur l'eau. Lorsque la marée monte, l'abri flotte. Les chasseurs peuvent donc rester toute la journée à l'affut, bien au chaud. Sur l'étang, il y a des leurres (des faux canards pour attirer les vrais). Sur le toit, un camouflage militaire. Le canard se pose, il est aussitôt canardé. Les chasseurs sont des amoureux de la nature...

Nous arrivons à Berck. Encore une belle et large station balnéaire familiale. Nouveau : les baraques à frites font leur apparition.

On voit arriver une grosse mercedes coupé. Je dis à Béatrice : tiens, un  footballeur. Gagné : il sort de la voiture noire avec ses chaussettes rouge et son maillot idem pour aller s'acheter ses frites. Un Lensois ? Pas vu le nom du club (et de toute façon je n'y connais rien). Comme quoi on peut être une star (ou pas ?) et avoir des  goûts simples.

Après Berck, nous avons beaucoup de difficultés à éviter la circulation : Pas d'autre choix que la départementale. Il y  a une piste cyclable, mais c'est une piste "à la française" : un stop à chaque intersection, des sauts de trottoirs, de larges détours pour ne pas gêner la circulation, ... une piste qui disparaît brutalement au moment où on en aurait le plus besoin... et qui réapparait comme par magie de l'autre coté de la route, sans qu'on sache où elle a recommencé. Espérons que les belges feront mieux !

Plus nous approchons de Boulogne, plus nous sommes saoulés par la circulation. Difficile de rester dans notre bulle de voyage lent au milieu de tout ce brouhaha stressant et puant. Pourtant, les conducteurs semblent ici plus civilisés que par chez nous.

Ce soir on dort à Wimereux. La côte est belle. On voit l'Angleterre. On voit aussi les grains qui annoncent le temps de demain. Mais ça fait rien. On est à l'abri sous la tente secouée par le vent. Petit bonheur...