26/08 - Les caps des Boulonnais

Départ de Wimereux direction Dunkerque. Nous avons pris un peu d'avance sur le tableau et nous voulons la garder pour flâner un peu en Belgique.

La ligne du littoral s'infléchit à nouveau vers l'est. Le vent ayant tourné au sud, nous naviguons maintenant par vent de travers. Malheureusement, nos vélos n'ont pas le gréément qui permet d'en profiter. En plus, ce vent de sud est porteur de pluie. Elle nous poursuivra toute la matinée et nous rattrapera dans l'après-midi.

Ce matin  nous avons goûté aux collines de Picardie et aux falaises "des 2 caps" (le cap Gris Nez et le cap Blanc Nez). Les pentes valent bien celles de la Normandie. Le cap gris nez offre un point de vue grandiose sur l'Angleterre et le trafic maritime sur le Channel.

Toujours dans le but de trouver une alternative à la route départementale, j'avais repéré une trace plus au bord. Au début, superbe descente technique pour VTT, puis petite route littorale, puis chemin, puis... nous nous retrouvons sur la plage. Séance de poussage dans le sable sur 2km. La marée est montante. J'atteins le bout de la digue de Wissant les pieds dans l'eau. Je mets le vélo au sec et je cours chercher Béatrice, qui est encore 300 mètres derrière. On termine au pas de charge.

A Wissant, nous déjeunons d'une tarte endives/miel/fromage : excellente ! (et un melon).

Des gens viennent papoter : d'où venez-vous / où allez-vous / vélos électriques / z'êtes courageux, etc... C'est sympa et çà fait du bien. çà change des quolibets de nos premiers voyages (il y a 35 ans).

Au cap Blanc Nez
On ne s'est pas attardé
La pluie nous a rattrapé
Alors on s'est dépêchés
D'enfiler nos K'ways
Avant de filer
A Calais

Calais nous a semblé une bien triste ville... mais bon c'est dimanche et il pleut : circonstances atténuantes !

Beaucoup de CRS, des grillages, des barbelés... des réfugiés le long des routes...

Nous reprenons la route, maintenant toute plate, et toujours par vent de travers. Quelques petites routes tranquilles et aussi des voies à grande circulation aux abords des zones portuaires. Et toujours ces pistes cyclables à la française, absentes quand on en a besoin !

Gravelines est une jolie petite ville. Grande-Scynthe aussi (dans son genre).

A partir de Grande-Scynthe, c'est la ville en continu. L'habitat se densifie, les rues rétrécissent... nous voilà enfin à Dunkerque. Trempés et frigorifiés, nous nous dépêchons de trouver un hôtel.

Etalage de vêtements humides,
Douche chaude,
Resto (bière, moules-frites, gaufres : ha ha !)
Ecrire le blog et dodo...